L’Italie sous la direction de Giorgia Meloni vient de provoquer un séisme au sein de l’Union européenne en ordonnant la démission de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Ce coup de théâtre s’inscrit dans un contexte de tensions croissantes autour de la gestion de la migration, alors que Meloni intensifie sa lutte contre l’immigration illégale en mobilisant l’armée en Méditerranée et en fermant les frontières.

Dans une déclaration explosive, le gouvernement italien a annoncé une guerre déclarée contre les passeurs, avec des mesures draconiennes telles que la destruction des moteurs de bateaux de migrants et l’interdiction d’accostage pour les navires d’ONG. Les amendes pour violations de ces lois peuvent atteindre 900 000 euros, et la prison menace ceux qui osent défier cette nouvelle législation.
L’Italie, qui a déjà connu une baisse de 60 % des entrées illégales, refuse désormais de céder aux pressions de Bruxelles. Meloni a qualifié le nouveau pacte migratoire de l’UE, qui impose des quotas obligatoires de migrants, d’affront à la démocratie italienne. En réponse, elle a proposé d’accueillir 500 000 travailleurs étrangers, un coup stratégique qui divise la gauche européenne.
Les tensions entre l’Italie et l’Allemagne se sont intensifiées, le chancelier Friedrich Merz ayant déclaré que l’Italie devait comprendre sa place dans l’ordre européen. Meloni a rétorqué avec force, affirmant que l’Italie n’est pas le terrain de jeu de l’Allemagne. Cette confrontation a galvanisé le soutien national en Italie, où 77 % des citoyens soutiennent la première ministre.
Pendant ce temps, la réaction de Bruxelles ne s’est pas fait attendre. Von der Leyen a menacé de sanctions contre l’Italie, y compris des gels de fonds, mais cela n’a fait qu’exacerber le sentiment nationaliste. Les sondages montrent une montée en flèche du soutien pour Meloni, et la possibilité d’un référendum sur l’UE devient de plus en plus tangible.
L’Italie, autrefois terre d’accueil, se transforme en bastion de fermeté face à une crise migratoire qui menace de déstabiliser l’ensemble de l’Europe. La question qui se pose désormais est de savoir si l’UE peut survivre à cette montée des nationalismes et à la quête de souveraineté des États membres. La confrontation entre Rome et Bruxelles pourrait bien redéfinir l’avenir de l’Europe.